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Utilisable dans de nombreux restaurants, le titre restaurant offre la possibilité aux entreprises de proposer une rémunération complémentaire exonérée de cotisations patronales et salariales. Pour pouvoir l’utiliser, il est nécessaire de se conformer à des conditions d’attribution pour l’employeur et d’utilisation pour les employés.
L’employeur n’a pas pour obligation de fournir des titres restaurant à ses salariés. Des primes déjeuner ou la création d’un restaurant d’entreprise sont des moyens alternatifs de prendre en charge la restauration des employés.
Il faut savoir que si les salariés souhaitent manger sur leur lieu de travail, l’entreprise doit prévoir un emplacement prévu à cet effet. À partir de 25 salariés, l’entreprise doit mettre à disposition un véritable local de restauration, avec notamment des installations pour conserver, réfrigérer et réchauffer les aliments.
L’entreprise est libre de fixer le montant du titre restaurant qu’elle souhaite. Cependant, elle doit prendre à sa charge 50 à 60 % de leur valeur.
Il restera donc à la charge des salariés entre 40 et 50 % du prix. Celui-ci étant limité à 19€ par jour. S’il dépasse ce montant, il devra régler le solde par un autre moyen de paiement personnel.
Exemple : Pour un titre à 11 €, l’entreprise doit s’acquitter de 5,50 à 6,60 € et le salarié de 4,40 à 5,50 €.
D’après l’URSSAF, pour être exonérée de cotisations de Sécurité sociale, la contribution patronale au financement de l’acquisition des titres-restaurant doit respecter deux limites :
Depuis le 1er janvier 2021, la contribution patronale bénéficie d’une exonération de cotisations sociales dans la limite de 5,54 € par titre (contre 5,55 € en 2020).
Exemple : Si vous prenez en charge 50 % du titre, celui-ci ne doit pas dépasser une valeur totale de 11,10 € pour rentrer dans le seuil de l’exonération.
L’attribution des tickets-restaurant doit se faire sans discrimination. Le titre-restaurant étant considéré comme un avantage social, les critères d’attribution doivent répondre à une certaine objectivité et être non discriminants.
Tout salarié peut donc recevoir un titre-restaurant par repas compris dans son horaire de travail journalier.
La seule différence de catégorie professionnelle n’est pas un critère valable, ainsi, l’employeur ne peut pas traiter différemment les cadres et les non-cadres placés dans la même situation ou encore les salariés sédentaires ou non-sédentaires.
Par contre, il est possible de réserver les titres-restaurant aux salariés ayant une durée minimale de travail au cours du mois.
L’employeur peut également réserver l’attribution des titres-repas en fonction de l’éloignement du travail par rapport au domicile.
L’employeur qui n’est pas en mesure de justifier les raisons objectives, pertinentes et non discriminatoires instituant la différence de traitement entre salariés placés dans une situation identique, peut être condamné à verser des dommages-intérêts en réparation du préjudice subi.
Exemple :
Un salarié dont l’horaire est 8h-12h et 14h-17h du lundi au vendredi pourra percevoir 5 titres restaurant par semaine.
A l’inverse, un salarié dont l’horaire est 8h-12h du lundi au vendredi ne pourra percevoir aucun titre-restaurant.
Il faut savoir que l’attribution des titres restaurants est soumise à certaines conditions :
Il faut savoir que les titres restaurants dématérialisés offrent à leurs utilisateurs, aux employeurs et aux restaurateurs une foule d’avantages non négligeables par rapport aux titres papiers.
Qu’ils soient sous format papier ou sous forme dématérialisée, certaines informations obligatoires doivent figurer sur le titre-restaurant :
Ces mentions doivent figurer au recto du titre.