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Savez-vous qu’un salarié désengagé coûte 13 340 €/an ? Oui, vous avez bien lu, c’est le montant qu’a dévoilé l’étude sur l’Indice de bien-être au travail en 2007. Même si on était déjà convaincu de l’importance d’améliorer la qualité de vie au travail (QVT) avant, on ne peut désormais que l’être davantage. Pour savoir où vous en êtes au niveau de la satisfaction au travail, rien de tel qu’un baromètre QVT. Qu’est-ce que c’est et comment le mettre en place ? On vous dit tout !
La qualité de vie au travail regroupe sous un même intitulé les actions qui permettent de faire rimer amélioration des conditions de travail pour les salariés et performance au travail globale des entreprises. C’est bien beau, mais qu’est-ce que ça signifie au juste ?
Il existe six piliers au service de l’amélioration de la qualité de vie des travailleurs :
Bon à savoir : 37 % des salariés français estiment que leur entreprise n’est pas suffisamment investie en ce qui concerne la qualité de vie au travail. Il est temps de changer la donne !
Si on regarde de plus près les causes de l’absentéisme et des accidents du travail, on retrouve souvent la présence d’un stress important, d’une surcharge de travail, de problèmes hiérarchiques, d’une mauvaise organisation du travail ou du harcèlement. Tous ces points sont pris en compte dans une démarche QVT pour améliorer les conditions d’exercice, d’où l’importance de la soigner.
Si vous avez lu avec attention notre article pour définir votre démarche QVT, alors vous connaissez la première étape indispensable : établir un diagnostic. Et oui, pour améliorer votre qualité de vie, il faut déjà savoir d’où vous partez. Pour que vos actions aient du sens, il faut qu’elles visent juste. Pour ça, vous pouvez faire confiance au baromètre QVT.
On s’explique : les baromètres QVT s’appuient sur des questionnaires anonymes pour prendre en compte des facteurs organisationnels et psychosociaux de l’entreprise. L’idée est de sonder l’avis des collaborateurs sur une question de qualité de vie au travail et d’agir en fonction des retours reçus. On ne réalise pas une étude, mais on recueille plutôt une perception, on peut parler de veille sociale.
Adapté aux PME comme aux grands groupes, le baromètre QVT lève le voile sur l’engagement et le sentiment de bien-être au travail. Cette initiative place les salariés au cœur du processus pour les rendre acteurs du changement. En plus d’orienter l’entreprise sur la qualité de vie globale au bureau, ces retours ouvrent aussi des espaces de discussion pour améliorer la situation et envisager des pistes concrètes à mettre en place.
Si on résume, les objectifs d’un baromètre QVT sont de :
Bon à savoir : en tant que premier outil de diagnostic, le baromètre QVT peut être utilisé pour évaluer l’impact d’une expérimentation d’organisation comme le télétravail ou le flex office par exemple.
La QVT, c’est un peu comme les bonnes résolutions du Nouvel An : on a toujours tendance à allonger la liste. Pour éviter de se perdre, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de vie au travail (l’Anact) propose six axes principaux :
On est d’accord, ça laisse encore pas mal de points à évaluer. Pour sortir du brouillard et s’orienter dans ce vaste sujet, il existe des questionnaires préétablis, soit d’un point de vue global, soit sur une thématique particulière.
Bon à savoir : 3 salariés sur 10 éprouvent moins d’attachement à leur entreprise depuis la crise sanitaire. Il est temps de renouveler l’engagement des salariés, que ce soit dans le télétravail ou au bureau.
D’un point de vue global, le réseau Anact-Aract a mis au point un processus d’évaluation de la satisfaction des salariés au travail : la Gestion des perspectives sociales (GPS).
Le dispositif s’appuie sur un questionnaire de 32 questions autour des thèmes du management, des risques au travail, des conditions et de l’organisation au bureau, de la communication et des relations, ainsi que des perspectives sur le long terme.
L’objectif est ainsi d’identifier et de hiérarchiser les attentes des salariés dans le but d’éclairer la prise de décision.
Un autre baromètre standard reconnu est le Questionnaire psychosocial de Copenhague pour évaluer les facteurs psychosociaux de l’environnement de travail, la santé physique et mentale et le bien-être.
La Fabrique Spinoza propose également un Guide pratique des outils de mesure du bien-être au travail. Elle propose ainsi quatre types de démarche, chacune prenant en compte des critères prioritaires distincts :